Hollande donne le coup d'envoi des cérémonies du 70e anniversaire du 8 mai 1945

05/08/2015 23:31

La France célèbre vendredi le 70e anniversaire de la victoire des Alliés. Une cérémonie s'est tenue sous l'Arc de Triomphe à Paris, en présence de François Hollande et Manuel Valls, ainsi que du secrétaire d'État américain John Kerry. Le président François Hollande a donné vendredi 8 mai le coup d'envoi des cérémonies marquant le 70e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale. Au son de la sonnerie aux morts, le président s'est recueilli quelques instants, en présence du Premier ministre Manuel Valls, des présidents du Sénat et de l'Assemblée nationale, Gérard Larcher et Claude Bartolone, ainsi que de membres de la famille du général de Gaulle. Au premier rang des invités, le secrétaire d'État américain John Kerry, en visite à Paris, était également présent. En bon connaisseur de l'histoire de l'Europe et notamment de la Seconde Guerre mondiale, il a lui aussi déposé des fleurs en hommage aux soldats tombés pour libérer la France. Au côté de son homologue français Laurent Fabius, il a écouté la sonnerie aux morts, main sur le cœur. La flamme du soldat inconnu ravivée Entouré des gardes républicains à cheval, François Hollande a ensuite remonté en voiture les Champs-Élysées pour se diriger vers l'Arc de Triomphe. Accueilli par La Marseillaise, il a rendu les honneurs et passé en revue les troupes, notamment les écoles militaires, accompagné de Manuel Valls et du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Le président a ensuite déposé une couronne de fleurs bleues, blanches et rouges et ravivé la flamme sur la tombe du soldat inconnu, lieu de mémoire aux victimes françaises des deux guerres mondiales du XXe siècle. Le chant des Partisans, hymne de la résistance, a été ensuite été entonné, devant les quelques anciens combattants présents. Plus tôt dans la matinée, le chef de l’État français a présidé la remise des prix du Concours national de la Résistance et de la Déportation (CNRD) à des élèves de l'enseignement secondaire. "La période n'est plus la même, les défis sont d'une autre nature, [mais] les guerres n'ont pas disparu [même si] elles paraissent loin", a déclaré le chef de l'État à cette occasion. En Ukraine, le conflit entre séparatistes prorusses et forces gouvernementales a fait plus de 6 100 morts depuis le printemps 2014. De l'Afrique au Moyen-Orient, le jihadisme gagne du terrain, menaçant directement la sécurité en Europe. "Il y a des ressortissants français qui pour hélas vivre un embrigadement, un endoctrinement, vont se perdre dans des lieux de conflit où ils peuvent même perdre la vie", a souligné le président Hollande en référence aux centaines de Français partis rejoindre les jihadistes en Syrie et en Irak. "Il y a aussi un terrorisme qui peut nous frapper, un racisme, un antisémitisme. Il y a encore des causes qui doivent nous animer", a ajouté le chef de l'État en référence aux attentats sanglants de janvier.